INAUGURATION DE LIVING COLORS
LE MARDI 16 OCTOBRE 2012 A 16H30
CENTRE GUY DE MAUPASSANT DE COLOMBES
mardi 11 septembre 2012
lundi 18 juin 2012
Installation de Living Colors dans le jardin du centre
Le 14 juin, l'artiste Léopoldine Roux a installé Living Colors, création multisensorielle, dans le jardin du Centre Guy de Maupassant de Colombes. Le beau temps était au rendez vous. L'artiste, aidée par les patients du centre, a choisi avec soin l'emplacement de chaque élément de l'oeuvre: coulures murales et Bubble Stones. Chacun a pu ensuite admirer le jardin du centre ainsi métamorphosé. C'est avec une émotion retenue mais bien réelle, que les patients,le personnel du centre et l'artiste, ont participé à la dernière étape de ce projet qui aura été pour tous l'occasion d'une belle collaboration artistique et humaine.
Le dessin, la perspective et l’architecture :
Atelier du 22 mai 2012
Léopoldine est à nouveau parmi nous. C’est un réel plaisir. Je l’attendais avec impatience. J’ai savouré ces moments pas ordinaires où elle nous a proposé à chacun de ces ateliers une technique nouvelle. Cette jeune femme est enthousiasmante, elle nous communique sa joie de créer. Au moment de boire le café ensemble avec les petits biscuits bruxellois qu’elle nous a apportés, nous avons tous été éblouis par une aquarelle de Serge où la perspective est parfaitement respectée. De ce fait, aujourd’hui, elle a choisi ce thème : la perspective. Me voici devant une grande feuille blanche. J’écoute attentivement les directives de la jeune artiste : La première étape consiste à placer un point au deux tiers de la feuille à partir du bas et au milieu de la largeur. Puis, il s’agit de tracer des segments de droite horizontalement et de différentes largeurs, d’une part au dessus, et d’autre part en dessous du point, et ce, à différentes hauteurs. A partir du point central, on tire des droites en oblique jusqu’aux extrémités de chaque segment horizontal. On obtient des losanges, des rectangles ou des triangles, sur une surface plane : la feuille de papier. Ensuite, nous traçons en descendant des verticales et des diagonales depuis chaque bout de segment. On efface la partie du trait vertical quand il se dessine sur l’une ou l’autre des surfaces obtenues. On observe l’ensemble et on obtient ainsi représentés des volumes en 3 dimensions, une perspective. Ces schémas une fois terminés peuvent représenter les tours de La Défense. A un moment, certains ont été un peu perdus devant la multitude des traits, avant que ne s’en dégage la perspective finale. C’est vertigineux ! Cet élan vers le futur, j’essayais de le maîtriser. Les tours aiguisaient mon imaginaire. Représentaient-elles l’avenir que nous avons du mal à atteindre ? Rentrions-nous dans le grand art, ou dans l’architecture ? Nous comparons nos dessins, chacun est différent malgré le même procédé de travail, ce qui nous fait sourire. Puis nous sommes libres maintenant de laisser aller notre imagination quant à la décoration de notre esquisse. Personnellement, je choisis de placer des fenêtres et des portes, une antenne et des arbres sur le sommet de deux bâtiments. Nous griffonnons quelques ombres et le tour est joué ! La séance prend fin, nous commentons à nouveau le travail des uns et des autres et sortons tous ravis après cette heure passée à apprendre et à nous exprimer artistiquement. Ce fut un moment de concentration et de détente, d’échange entre nous et avec une artiste passionnée.
Betty, Josette et Serge 31.05.2012
Léopoldine est à nouveau parmi nous. C’est un réel plaisir. Je l’attendais avec impatience. J’ai savouré ces moments pas ordinaires où elle nous a proposé à chacun de ces ateliers une technique nouvelle. Cette jeune femme est enthousiasmante, elle nous communique sa joie de créer. Au moment de boire le café ensemble avec les petits biscuits bruxellois qu’elle nous a apportés, nous avons tous été éblouis par une aquarelle de Serge où la perspective est parfaitement respectée. De ce fait, aujourd’hui, elle a choisi ce thème : la perspective. Me voici devant une grande feuille blanche. J’écoute attentivement les directives de la jeune artiste : La première étape consiste à placer un point au deux tiers de la feuille à partir du bas et au milieu de la largeur. Puis, il s’agit de tracer des segments de droite horizontalement et de différentes largeurs, d’une part au dessus, et d’autre part en dessous du point, et ce, à différentes hauteurs. A partir du point central, on tire des droites en oblique jusqu’aux extrémités de chaque segment horizontal. On obtient des losanges, des rectangles ou des triangles, sur une surface plane : la feuille de papier. Ensuite, nous traçons en descendant des verticales et des diagonales depuis chaque bout de segment. On efface la partie du trait vertical quand il se dessine sur l’une ou l’autre des surfaces obtenues. On observe l’ensemble et on obtient ainsi représentés des volumes en 3 dimensions, une perspective. Ces schémas une fois terminés peuvent représenter les tours de La Défense. A un moment, certains ont été un peu perdus devant la multitude des traits, avant que ne s’en dégage la perspective finale. C’est vertigineux ! Cet élan vers le futur, j’essayais de le maîtriser. Les tours aiguisaient mon imaginaire. Représentaient-elles l’avenir que nous avons du mal à atteindre ? Rentrions-nous dans le grand art, ou dans l’architecture ? Nous comparons nos dessins, chacun est différent malgré le même procédé de travail, ce qui nous fait sourire. Puis nous sommes libres maintenant de laisser aller notre imagination quant à la décoration de notre esquisse. Personnellement, je choisis de placer des fenêtres et des portes, une antenne et des arbres sur le sommet de deux bâtiments. Nous griffonnons quelques ombres et le tour est joué ! La séance prend fin, nous commentons à nouveau le travail des uns et des autres et sortons tous ravis après cette heure passée à apprendre et à nous exprimer artistiquement. Ce fut un moment de concentration et de détente, d’échange entre nous et avec une artiste passionnée.
Betty, Josette et Serge 31.05.2012
jeudi 31 mai 2012
Living colours : atelier du 22 mai
Durant cet atelier, Léopoldine Roux a improvisé un cours sur la perspective qui a été écouté très attentivement par les participants. Les couleurs pour les futures installations ont été choisies une par une, avec minutie, de manière à exploiter au maximum les possibilités expressives du jardin du centre. Des figures repères ont été inscrites sur les murs de manière à définir une répartition spatiale harmonieuse et cohérente des oeuvres de Léopoldine.
lundi 28 mai 2012
Art dans la Cité : conférence Hôpital Expo
Le 22 mai 2012, Art dans la Cité a tenu la conférence : "des arts visuels à l'hôpital aux arts numérique" sur le stand de la Fédération Hospitalière de France au salon Hôpital Expo.
vendredi 13 avril 2012
Créations littéraires des patients du centre Guy de Maupassant à propos des ateliers de Léopoldine
Les fontaines colorées de Léopoldine
Dans le parc au milieu de la pelouse, il y a une fontaine. Dehors, le soleil brille. L’eau de la fontaine jaillit vers le ciel, les jets d’eau sont à la fois translucides et de couleur rose. D’un rose transparent qui permet de voir l’eau en profondeur.
Le jet se courbe vers le bas, et les gouttes d’eau retombent dans le bassin comme des perles de cristal. Après avoir frappé la surface, en se déformant, les gouttes provoquent des ondes concentriques.
Le soleil éclaire les gouttes de cristal rose en les rendant un peu plus rougeoyantes à la tombée du jour, au coucher du soleil qui fait briller les ondes mobiles comme de l’or. Il les éclaire et les décompose en sept couleurs de l’arc en ciel qui se difractent vers le ciel.
Quand on regarde le bassin d’un peu plus haut, l’eau est rose transparente, presque toute transparente. En profondeur, elle devient bleue, bleu-vert turquoise.
Il pleut des gouttes de cristal rose translucide et multicolore, et pourtant, il n’y a pas de nuage dans le ciel.
Le ciel est bleu.
Serge.
05/04/2012
Un atelier d’art auquel j’ai participé
Me voilà plongée dans un monde inconnu.
Il s’agissait de prendre de l’encre de chine et de l’appliquer sur la feuille blanche. Dans un deuxième temps, je faisais l’essai de l’épandre afin de lui donner forme. Une forme qui exprimait des sentiments.
En effet, le résultat était impressionnant. Chacune des tâches étaient différente et produisait des effets qui captaient le regard. Je sentais la liberté dans les mouvements. L’une allait dans une direction, l’autre, toute épurée, toute vagabonde. Toutes m’interpellaient.
Je découvrais une nouvelle technique dans le domaine de l’art. En projetant une simple tâche d’encre, qui aurait pu imaginer ce que cela rendrait ? Seule l’artiste que je fus à ce moment-là, en était la maîtresse.
Josette.
05/04/2012
ROSE
D’elle, je ne sais pas grand-chose
Je suis encore en train de penser
A la couleur rose
Je l’ai trouvée dans un coin du ciel
Cette artiste a marqué mon esprit
Léopoldine et la couleur rose
Son ouvrage m’a rendue sensible
Avec elle, on peut voir l’invisible
Peut-être, est-ce là aussi sa flamme
Il y a de la féerie dans sa création
Elle nous a fait partager
Une belle récréation
J’ai hâte de prendre une feuille de papier
Que Léopoldine m’aura donnée
Je me laisserai aller à la fantaisie
Ne réfléchissant point
J’utiliserai les couleurs
Au gré de mes désirs
Betty
22.03.2012
Betty a assisté à l’atelier du 31.01.2012
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